Difficultés relationnelles, harcèlement, usage excessif aux écrans (troubles du sommeil, irritabilité, tristesse, anxiété, isolement, baisse des performances scolaires, difficultés rencontrées avec les parents…), en tant que parents, nous sommes souvent amenés à nous questionner sur nos enfants et leurs réactions face à une épreuve ou une période difficile.
Aujourd’hui nous sommes confrontés à des nouvelles problématiques liées à la consommation excessive des jeux vidéo et aux portables, augmentant l’anxiété sociale.
Comment faire dès que les premières difficultés apparaissent ?
Aller chez le psychologue et en parler ou trouver une autre approche ?
Pour certains enfants, parler, s’exprimer oralement c’est très difficile, l’échange verbalisé n’a pas que des adeptes.
Alors, comment mettre des mots sur des maux dont on n’a pas toujours conscience ?
Face à cette difficulté de dire, comment passer en douceur, à son rythme, par un chemin de détour ?
Les thérapies à médiation artistique peuvent être des pistes intéressantes.
Quels sont les principaux motifs de consultation en psychothérapie à médiation artistique?
Le principal motif de consultation vient d’une plainte de l’école. Les enseignants ne savent pas comment gérer un enfant agité en classe, qui a du mal à se concentrer, qu’est repliée sur lui-même et ils demandent de l’aide aux parents :
- en maternelle souvent la difficulté c’est la séparation avec la maman qu’est difficile, puis parfois, se concentrer est presque mission impossible ;
- en CP, la pression de l’apprentissage de la part de l’institution et de la part de la famille, parfois le harcèlement de la part de l’enseignant ou d’un camarade ;
- au collège, un tiraillement entre l’enfance et l’arrivé de l’âge adulte, comprendre le sens de l’apprentissage, se sentir bien dans ses baskets et comment avoir des amis ;
- au lycée jusqu’au bac, la complexité est de regarder l’avenir et ne pas se sentir assuré, pouvant être une trajectoire extrême de crises d'angoisse ;
- et même à la fac depuis que ces histoires d’orientation empêchent les jeunes de faire ce qu’ils veulent et de pouvoir trouver de la motivation, les résistances se font si présentes et empêchent le désir d’avancer dans la vie.
En dehors des problèmes liés à l’école, les parents s’adressent à un thérapeute pour des troubles du comportement comme manque de sommeil, parce qu’ils le trouvent « triste » et ou fatigués, cette tristesse peut être liée à des problèmes familiaux, comme un divorce, à une rupture sentimentale, à des problèmes relationnels l’empêchant d’avoir des amis, ou à une réelle addiction aux écrans ce qui amène l’enfant à s’isoler.
Ces exemples illustrent certains cas pour lesquels le recours à l’art-thérapie peut être une solution.
À travers la psychothérapie à médiation artistique votre enfant pourra améliorer sa prise de conscience et mieux communiquer avec les autres.
Comment se passe un accompagnement par cette approche ?
La prise en charge pour un enfant qui présente des soucis du comportement ou des problèmes d’estime de soi, sera avant toute chose une première consultation avec les parents (~45 minutes) pour retracer l’histoire de l’enfant depuis la grossesse. Idéalement les deux parents sont présents. Puis l’enfant est seul les séances suivantes, pour voir s’il se sent à l'aise avec la médiation proposée (dessin, peinture, modelage, marionnettes, etc.).
Le jeu permettra de mettre en scène au-dehors ce qui se passe au-dedans. Lorsqu’il est dans le jeu, l’enfant n’a pas besoin de dire les choses, elles se racontent par le jeu lui-même. Un enfant en confiance se met à créer et à se transformer.
Toute création est protégée et seulement l’art-thérapeute et l’enfant concerné ont accès.
L’intérêt de cette approche, c’est le processus qui se déroule au long des séances et non pas le produit fini qui se voudrait d’être beau. L’art-thérapeute est sensible à ce qui se déroule dans l’atelier, aussi bien sur le faire et l’agir que sur le déroulement du processus créatif. Il sera attentif, tout au long des séances, au placement dans l’espace, au choix des matières, aux découvertes plastiques que l’enfant s’autorise.
La durée d’une psychothérapie à médiation artistique est très variable, puisque chaque enfant est différent et n’évolue pas de la même façon. Le temps nécessaire est à l’enfant de décider et pas aux adultes. Il faudrait laisser au processus la possibilité de se mettre en place.
Faire participer un enfant à un atelier d’art thérapie, c’est lui donner les moyens :
de prendre du recul sur son vécu et donc de gérer son stress,
d’apprivoiser ses émotions et ainsi de mieux gérer son quotidien,
de se rendre compte de ses compétences et d’augmenter son estime de lui,
de prendre confiance dans ses capacités à créer une vie qui lui convient,
de développer sa créativité dans le plaisir et le jeu,
d’acquérir plus d’autonomie dans sa façon d’être au monde…
Et bien d’autres choses encore…
Si vous sentez que votre enfant est en difficulté, je peux l’accompagner ! N’hésitez pas à me contacter pour plus de précisions.